6.4.08

indication d'imagerie en cas d' ATCD d'anevrysme cerebral

Si vous souhaitez l'integralité de l'article ( 5 pages) sur les Malformations vasculaires intracrâniennes :
http://www.unilim.fr/campus-neurochirurgie/article.php3?id_article=164
Anévrismes familiaux
Même si l’origine congénital des anévrismes intracrâniens est très discutée, il existe pourtant quelques familles dans le monde qui porteraient un gêne augmentant le risque d’anévrisme dans leur descendance. Cependant, à ce jour, aucun facteur génétique n’a pu être isolé avec certitude, mais plusieurs gênes pourraient être associés chez ces familles. On parle d’anévrisme familial lorsque plus de deux personnes sont atteintes. L’atteinte concerne plus souvent la même fratrie que la descendance directe, c’est-à-dire touche les frères ou soeurs plus que leurs enfants. Lorsque l’on interroge les patients victimes d’une rupture d’anévrismes, dans 6 à 10% des cas ils signalent souvent un ou des cas semblables dans leur famille. Il peut s’agir de cas sporadiques cumulés au hasard, mais il n’est pas impossible qu’un facteur commun héréditaire ou une influence environnementale prédisposent ce groupe familial. On retrouve ce risque plus marqué lorsque coexistent des affections héréditaires du tissu conjonctif. Parmi ces maladies assez rares citons la polykystose rénale. La question qui se pose est de savoir si une enquête familiale se justifie, et si oui, avec quels moyens radiologiques. L’IRM est l’examen qui paraît s’imposer. On se doit de rappeler les règles éthiques qui obligent à respecter la liberté de chaque individu de disposer seul de l’information apportée par l’examen qu’il a accepté de subir, et à accepter ce qu’il a décidé d’en faire.
Les cavernomes familiaux
L’affection a un caractère sporadique dans 80% des cas. Mais de nombreux cas familiaux ont été rapportés avec une transmission sur un mode autosomique dominant. Il s’agit surtout de formes caractérisées par des lésions cérébrales multiples et qui montrent une agressivité évolutive plus marquée que dans les formes sporadiques. Le nombre des lésions est étroitement corrélé à l’âge du patient, suggérant encore ici la nature dynamique de l’affection. Au cours des enquêtes génétiques, au moins trois sites génomiques ont été retrouvés chez les membres d’une même famille porteurs de l’affection. Aucune forme de traitement ne peut être opposé à ce jour à l’évolutivité de la maladie.

Compte rendu de la réunion du 17 mars 2008

Groupe de pairs du Pouzin 07250POU001

Compte rendu de la réunion du 17 mars 2008

Modérateur : Dr Perrard
Secrétaire : Dr Kapsa
Présents : Drs SIMON, CLEMENT, PUECHGUIRAL, QUILICHINI, PERRARD, KAPSA
Absents excusés : Drs AVIAS, BUFFEL, ARCHIMBAUD, CHALVET

Début de séance : 20h30

I – Exposé des consultations :

cas 1 ( Dr Quilichini ) 10 mn
∑ dépressif sévère, sous traitement, avec risque de passage à l’acte
discussion : ref HAS document 04/2007
- probleme de l’observance des traitementschez le dépressif
- indications de l’electrochoc en 2008

cas 2 : ( Dr Puechguiral ) 10 mn
Homme 35 ans, eczema conduit auditif externe droit par grattage avec la clé de sa voiture
Discussion :
eczéma de contact ( ! ) du à la clé ? ou eczéma préexistant aggravé par le grattage ?

cas 3 ( Dr Clément ) 10 mn
Femme, 46 ans, ∑ grippal, atcd de sinusite chronique
Discussion sur la sinusite chronique :
Diagnostic par le scanner, pas de surveillance ensuite, traitement par corticoides nasaux et traitements des poussées aigües par AB et corticoides

Cas 4 : ( Dr Simon ) 10 mn
Homme 58 ans, cervicalgies, atcd d’accident du travail 13 ans auparavant ( séquelles douloureuses cervicales ) ; demande du patient mal identifiée : rechute AT ? arret maladie ?
= declaration de rechute de l’A T

Cas 5 : ( Dr Kapsa ) 10 mn
Femme 54 ans, diabete type 2, troubles psychiatriques, vient pour renouvellement
diabete mal equilibré malgre une prise en charge « classique », du fait du contexte psychiatrique
discussion : rapport bénéfice/risque d’une baisse « intense » de la glycemie chez le diabetique (references : etude ACCORD, etude STENO_2, etude ADVANCE)

Cas 6 : ( Dr Perrard )
Femme 67 ans, renouvellement traitement HTA + dyslipidemie
Atcd maternel de rupture d’anevrisme cérébral
Question : indication de l’imagerie cerebrale en cas d’atcd familial de rupture d’anévrisme



II – Réponses aux questions de la réunion précédente :

1 – traitement de la crise d’asthme par SYMBICORT : non, necessité d’études complementaires ( revue « PRESCRIRE » )

2 – prise en charge des soins de pédicurie : seulement pour le pied diabetique grade 2 ou 3
( www.ameli.fr , convention pedicures )

3 – dosage NT-pro BNP :
utile dans le diagnostic de l’insuf cardiaque aigüe ou chronique,bonne valeur prédictive négative, a confronter au tableau clinique,
utile dans le suivi de patients traités, la chute rapide du taux etant un element de bon pronostic
ref : www.resic38.org et www.sciencedirect.com


fin de la réunion : 22h30