21.5.08

viscosupplementation du genou arthrosique

1 - Acide hyaluronique en intra-articulaire dans la gonarthrose (Belgique 2005)
www.minerva-ebm.be:80/articles/fr/2006/4-2006/4-2006_gonarthrose.htm

Cette méta-analyse correctement réalisée conclut qu'il n'existe pas de preuves d'une efficacité cliniquement pertinente d'infiltrations intra-articulaires d'acide hyaluronique en comparaison avec le placebo. Minerva avait déjà cité l'absence d'une plus-value nette par rapport aux AINS ainsi que l’absence d’une comparaison avec le paracétamol ou avec un traitement non médicamenteux. Notre conclusion demeure: il n'y a actuellement pas de place pour des préparations à base d'acide hyaluronique dans l'arbre décisionnel du traitement de la gonarthrose.


3 - HAS avril 2005 :
www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/pp020308.pdf
commission d'evaluation des produits et prestations :
La CEPP attend pour chaque acide hyaluronique, en vue de son renouvellement d’inscription sur
la LPPR, la démonstration de son efficacité dans la gonarthrose symptomatique par au moins un
essai clinique réalisé selon une méthodologie rigoureuse, conforme aux exigences françaises et
internationales actuelles.
Cet essai devra avoir été réalisé en double insu, randomisé versus placebo, avec un critère
principal bien précisé (servant de base au calcul du nombre de patients), évaluant l’amélioration de
la douleur ou de la fonction, sur une période de suivi significative (minimum 6 mois), et sur un
échantillon mathématiquement suffisant de patients.
Les résultats de chacun de ces essais doivent être portés à la connaissance de la commission,
même en cas d’interruption de l’étude ou de résultats négatifs.
Le cas échéant, les preuves d’efficacité déjà apportées dans les dossiers examinés par la CEPP
seront prises en compte.


2 - Acide hyaluronique administré par voie intra-articulaire pour l'arthrose du genou (Canada 2006)
www.cadth.ca/media/pdf/e0010_viscosupplementation_cetap_f.pdf
Les analyses et les lignes directrices de pratique clinique indiquent que l’AH convient le mieux aux patients
de moins de 65 ans chez qui la douleur et l’épanchement sont légers ou modérés, qui ont un épanchement,
qui présentent des signes d’AG à la radiographie, et à ceux chez qui les autres traitements sont contreindiqués
ou ont échoué. La demande pour l’AH sera vraisemblablement grande, mais les critères d’admissibilité
réduiront la taille du marché éventuel. Les visites répétées au cabinet du médecin pour l’administration
des injections IA augmenteront la demande de services des médecins de première ligne, rhumatologues, physiatres,
orthopédistes et spécialistes des maladies rhumatismales. L’usage de l’AH augmentera aussi sans doute
la demande pour les examens radiologiques et les analyses de laboratoire.

Aucun commentaire: